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Channel: Commentaires sur : « Si tu klaxonnes, c’est toi le danger »
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Par : legeographe

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J’apprécie le talent juridique de Gari. Merci pour la citation adéquate de la loi, donc.

Alors, ce que vous pouvez faire de mieux, c’est expliquer (dans chaque cas où c’est possible) que le klaxon est très inamical et rajoute un stress dont n’a nullement besoin le cycliste au milieu des voitures… Et ça vaut aussi pour les amis qui klaxonnent soit en te doublant soit en te croisant sur la « route nationale Trucmuche »… Le lendemain, ils te questionnent : « Alors, tu m’as vu hier sur la route ? » Ce à quoi vous pouvez répondre : « Non, tu es derrière un pare-brise, quand tu es dans ton auto. Un cycliste est plus facile à identifier. » Il va répliquer : « Oui, mais je t’ai klaxonné. » Ce à quoi vous rétorquez : « Tu sais, les gens peuvent klaxonner pour des milliers de choses, et quand je ne vois pas de danger immédiat ; et je cherche quand même s’il y a un danger immédiat… Si je n’en vois pas, le coup de klaxon était une occasion perdue de diminuer le volume sonore sur la route. »

Leçon à retenir : automobiliste, si tu veux qu’un cycliste te reconnaisse, descends la fenêtre de ta voiture et fais des gestes avec ton bras, on portera plus attention à toi. Mieux encore : arrête-toi sur le bord de la route et descends de ton véhicule. Tu verras, tu en seras ré-humanisé ! Tu ne seras plus un excité du volume sonore.

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Sinon, j’ai moi-même mis une sonnette sur mon vélo, afin de ne plus être hors-la-loi de ce côté-ci, mais c’est surtout pour la rigolade que j’ai fait ça : je peux annoncer que je respecte bien cet aspect-là. Sinon, je n’utilise jamais (oui, jamais !) cette sonnette. Elle est le comble de la communication corrompue… La sonnette, si ce n’est pas vraiment urgent, alors on peut (en tant que cycliste) faire attention au piéton et lui glisser un « pardon » s’il empiète sur la piste cyclable (je sais, ça en agace certains)… Si le piéton s’apprête à traverser la rue sans regarder du tout, eh bien freiner et lancer un « allez-y, monsieur/madame, passez », cela permet de faire comprendre que vous êtes là (bien que silencieux) et que vous lui laissez le passage comme cela devrait l’être tout le temps dans le respect du plus frêle usager (et aussi que cette personne gagnerait quand même à faire plus attention la prochaine fois… On peut s’engager en connaissant un danger, on est encore plus vif en cas de problème ! Si l’on ne connaît pas le danger, on peut se faire surprendre.).


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